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Quebec, Montreal et le sirop d'érable, 21/03-15/04

Me voici donc arrivé sur Montréal ou je retrouve Anne Catherine et David quelques jours avant d'aller faire mon premier Wwoofing. Je découvre petit à petit la ville à vélo, l'architecture, les paysages (du haut du Mont Royal) et la fin de l'hiver avec des températures nocturnes de parfois -10°C.

Rue de cartier de Montréal

Anne Catherine

Sommet du Mont Royal


Une fois le décalage horaire encaissé, Anne Catherine et moi nous mettons en route pour aller récolter le sirop d'Erable au Nord de la ville (Sainte Marie Salomé), chez Roger. Sur place il y a encore beaucoup de neige, tant mieux ceci nous a permit d'apprendre à pratiquer le chien de traineau! Super expérience que je conseille à tous, partir dans les bois avec ce moyen de locomotion rend l'environnement encore plus merveilleux qu'il n'est. Pas de bruit, juste celui du traineau glissant sur la neige et de la respiration des chiens qui ne vivent que pour ce travail. Effectivent, l'hiver est leur saison et ils adorent, l'été est trop chaud pour eux. Lorsque celui ci arrive ils se cachent à l'ombre et ne peuvent plus faire d'effort.

Sylvie et moi sur le "4 roues"

Roger et sa meute

Pour ce qui est de la récolte, le sirop d'Erable est précédé de celle de l'eau d'Erable. Celle ci est obtenue en forant un trou dans le tronc de l'arbre et lorsque les conditions sont bonnes (Grosso modo, gel la nuit et dégel le jour), l'eau sucrée remonte des racines vers les bourgeons afin de faire débourer petit à petit les bourgeons de l'arbre. L'eau passe alors dans le trou et une fois récolté, est amenée à la cabane à sucre. Ici, un feu de bois amène à ébulition 3 cuves contenmant l'eau d'érable avec des concentrations croissantes en sucres. La dernière cuve est la plus concentrée, une fois à la température de 107°C le liquide monte en sirop et est près à être coulé dans les conserves.

Cabane à sucre

L'évaporateur et les pannes contenant le liquide


Le sirop d'Erable!

Guy, moi et Roger sur la pause

D'avant en arriere: Belle, Punaise et Balafrée

Moments exeptionnels que ce premier Wwoofing, je m'y suis également découvert une passion pour le bucheronnage! Le tout étant de repérer les arbres mort en forêt (mais encore debout), lorsque l'on voit que l'écorce commence à s'éffriter on peut le couper. Ce bois est déjà bon à la consommation, pas besoin d'attendre :). Encore une fois, voici une vie simple et en contact directe avec la nature, rien n'y est désagréable, même pas le froid ;)

Par la suite, je décide de rejoindre Elizabeth avec qui j'ai voyagé 2 mois en France et en Belgique. Elle vit proche de la frontiere, à 400km de Montreal (aux USA), dans une zone tres belle et tres sauvage ou l'on a pu voir des constructions de castors! Ces retrouvailles ont été superbes, je suis restés quelques jours avant de remonter au Québec et qu'elle ne commence son travail.

Elizabeth

A mon retour sur Montreal, on à longé le fleuve en dégel (Montréal est en réalité une île), visité de nombreux parcs au sein de la ville et traversé des immenses ponts (Pont Jacques Cartier). Sur un de ces parcs, celui de l'ile saint Helene, est construit la Biosphère (expo 67) et, enfin, j'ai pu essayer la Poutine ( tester ;p).


La Biosphere

Herbe à puce, Toxicodendron radicans, terreur des Quebecois


Pour finir, j'ai également pu assister a une conférence sur les engrais biologiques donné par BioNord. C'est une entreprise de Montreal récupérant les dechets de crabes afin de les composter (avec label Bio). Fort curieux de voir cela, on a visité une roseraie (rose drummond) travaillant un peu avec cet engrais et ils semblent fort surpris des resultats. De ce que nous avons compris, cette technique bat a plat de couture les methodes chimiques...A mediter! On c'est egalement fait des atteliers pains aux levain, rien de tel (surtout quand on ne trouve que du pain de mie).